Résumé
En septembre 2000, Robert Z. a reçu l’autorisation du Musée national de Poznań, en Pologne, de réaliser une réplique du tableau de Claude Monet “La Plage de Pourville” (1882). Il a été autorisé à travailler dans ce musée tranquille, qui n’avait pas de caméras de sécurité opérationnelles et était quasi désert les jours de semaine. Seule une gardienne était dans les parages, et qui alertait le peintre de ses passages par le bruit de ses pas. Quand il a fini ce qu’il était venu chercher, Robert Z. est rentré chez lui. Ce n’est que quelques jours plus tard que la vérité éclate au grand jour pour le personnel du musée. Robert Z. lui-même se confesse sur les événements et les conséquences de cette journée fatidique.
L'avis de Tënk
Ne serait-ce pas dans un lieu rempli de reproductions et de projections de réalité affirmativement subjectives qu'il serait intriguant d'interroger des faits "réels" ? Encore plus, si cela était pour essayer de comprendre une folie amoureuse ! Ici, un voleur pris par le syndrome de Stendhal (maladie psychosomatique liée à la découverte bouleversante d’une œuvre d’art) nous donne sa version des faits. Le scénario est mis à plat, des images d'archives de la police comme point de départ où d'autres images, qu'elles soient peintes ou mises en scène, viennent rejouer le réel de cette enquête. Est-ce une copie de la réalité ? Est-ce un moyen d'aller au plus juste ?
Line Peyron
Productrice