Résumé
Fruit d’une collaboration entre la compagnie de danse contemporaine sénégalaise Diagn’art et les artistes belge et suisse Kita Bauchet et Stéphanie Pfister, Les Gestes de Saint-Louis présente une esquisse subjective de la ville et du quotidien qui la rythme. Une infiltration chorégraphique de Saint-Louis à 2 danseurs et 2 caméras sur la musique de Siegfried Canto, qui met en lumière les énergies qui la font vibrer et célèbre la force créative de sa jeunesse.
L'avis de Tënk
Saint-Louis, Sénégal. Une ville portuaire coincée entre le fleuve et la mer. Kita Bauchet, réalisatrice belge, et Alioune Diagne, chorégraphe sénégalais, se rencontrent autour de la compagnie de danse Diagn’Art. Deux danseurs (Jules Romain et Roger Sarr) se faufilent entre les stands du marché au poisson de la presqu’île N’dar, sillonnent le port, les ruelles. Ils dansent la ville et rejouent sa réalité. Le montage parallèle dédouble l’instant et nous fait accéder à un autre espace-temps : on se sent léger, emporté par les pas des deux danseurs et notre perception de la réalité s’altère. On ne sait plus s’ils dansent Saint-Louis ou si Saint-Louis les fait danser. À l’image des ports musicaux de Jacques Demy, Les Gestes de Saint-Louis mélange vie réelle et vie rêvée, ou vie dansée.
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