Résumé
L’argument de ce film est constitué par le registre, lu en voix-off, du garde forestier, chef de secteur de la forêt de Bercé, décrivant le travail quotidien pendant un an : martelage, griffage, débroussaillage, inventaire, émondage, constitution d’une pépinière, balisage de sentiers pédestres et construction d’abris pour touristes. Parallèlement dans le registre, sont évoqués des éléments de la vie locale à travers des cérémonies diverses. On suit aussi des fragments de la vie d’Édouard l’émondeur dont le métier est en voie de disparition : vie de famille, travaux pour la forêt privée pendant la saison creuse.
L'avis de Tënk
À trente-trois ans Armand Chartier, cinéphile et ingénieur des Eaux et Forêts refonde la cinémathèque du ministère de l’Agriculture. Il passe commande à Jean Painlevé et Jean-Benoît Levy de réalisations d’éducation populaire. Dès 1948, le nombre de spectateurs qu’il atteint dans les milieux associatifs et les foyers ruraux dépasse le million. Quantité de réalisateurs viennent y participer : Georges Rouquier, Jacques Demy, Alain Resnais, Georges Franju, René Clément ou Éric Rohmer sont de ceux-là. Plus que producteur Armand Chartier est tout autant réalisateur et scénariste. Il réalise quelques-uns de ses films au Japon mais aussi nombre de portraits de la France paysanne. Plus de cinq cents films produits ou réalisés pour le cinéma ou la télévision sont à son actif. C’était l’époque où le cinéma direct n’était pas encore né, où voix-off et musiques en structuraient le son.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
