Pour raconter son histoire personnelle, Selin Dettwiler choisit d’utiliser des images d’archives collectives, celles de la télévision suisse. Ces images sont celles que l’on se fait d’une résistance kurde exilée. Confrontées au récit à la première personne, elles nous racontent ce sentiment d’être à la fois dedans et à côté. Avec ce film, la narratrice rend à la génération de ses parents leur combat, pour pouvoir tracer sa voie et nous interroge : qu’est-ce qui fait qu’on se sent appartenir à un combat, à une histoire ?

Alizée Mandereau
Programmatrice