Résumé
« Arsène, du haut de ses 14 ans a déjà fait du chemin. Aujourd’hui il marche sur l’arête qui sépare l’enfance et l’âge de la conscience. Je décide de faire son portrait alors que nous gravissons les montagnes des Pyrénées ».
(Léa Forest)
L'avis de Tënk
L’adolescence : une phase entre l'enfance et l'âge adulte, avec ses hauts et ses bas, marquée par des sommets d'émotions.
J'admire la façon dont la cinéaste a su capter le sentiment de détresse lié au fait d'ériger instinctivement des murs et, de la même façon, la lutte pour y laisser entrer quelqu'un. En dépit du peu de parole d'Arsène et de son attitude distante, le spectateur réussit à voir à quel point il est difficile pour lui d'abaisser ces murs et de s'autoriser à faire face à ses émotions. J'ai été émue par la façon dont le personnage réussit à conserver son innocence d'enfant tout en faisant face aux pressions de l'âge adulte, mises en évidence dès le départ : « C'était comme si la vie lui demandait de penser comme un adulte ». Les choix de réalisation tels qu’une caméra rapprochée et la relation tissée par la réalisatrice créent un sentiment d'intimité et de proximité avec le personnage, ce qui m'a permis de m'immerger dans son monde, de me connecter profondément à son histoire en faisant l'expérience du récit d'une manière qui résonne avec mes propres émotions et expériences.
Yemiah Hollis
Lycéenne - stagiaire de 2nde à Tënk