Au-delà de la lutte quotidienne contre les coupures d’électricité et les profs absents, ce film parvient d’abord à faire surgir la vitalité de la jeunesse. L’énergie et la passion des étudiants contrastent avec un fond de murs crasseux et tagués, des étendoirs bricolés et un panier de basket branlant. Si on met de côté le sombre portrait d’un Madagascar désarmé, on sort de ce court métrage frappé par la beauté et l'intelligence des personnages. L’intensité de la situation est parfaitement résumée dans un plan où apparait sur le tee-shirt d'un étudiant : « Mon grand, tu vas déplacer des montagnes ! ».