Le film s'ouvre sur des plans lumineux, des ombres et des drapés solaires qui rappellent le travail de la photographe Anni Leppälä. On se sent accueilli·e dans cette intimité, cette ambiance de matinée de printemps.
La caméra, portée, incarne les fragments de journaux intimes de la réalisatrice, et on plonge peu à peu dans l'obscurité de ses nuits athéniennes. On partage la solitude, et la manière dont elle bute face à la difficulté de rencontrer l'autre et son propre plaisir, dans une société hétéro-patriarcale qui nous invite à rejouer le même scénario d'une nuit à l'autre.

Alizée Mandereau
Programmatrice