Résumé
À la fois portrait et autoportrait, ce film, sous l’aspect d’un documentaire animé, apporte un témoignage sur la violence des secrets de famille et leurs conséquences.
L'avis de Tënk
Michel Tremblay rapporte ceci, sur une mise en scène de sa pièce "Les Belles-sœurs" : "Il y avait toujours un, deux, trois hommes qui se levaient, surtout pendant le monologue où la femme avoue que son mari la viole deux fois par jour depuis vingt ans. […] Le metteur en scène avait dit à la comédienne Denise Filiatrault, qui jouait ce rôle : "Si un homme se lève pendant le monologue du viol, tu fais le monologue pour lui. Tu le suis du regard jusqu’à ce qu’il sorte de la salle."
Ce film défait les fables, brise le silence. C’est une étude sociologique, un récit familial, une catharsis. Il parle pour celles qui ne parlent pas – pour ceux qui tuent. Pour l’enfant en nous. Pour celles et ceux qui nous ont précédés – celles et ceux qui viendront après nous.
Les traits sont expressionnistes. Les mots, la voix, l’animation : acérés. Il faut que ça sorte. La généalogie de la violence. La rage et la lumière.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux du film documentaire - Lussas