Résumé
Nous sommes en avril, la campagne est en fleurs et un virus empêche les êtres de s’approcher. Alice Rohrwacher décide de rendre visite à ses voisin·es, équipée de son “œil magique” et de quelques mètres de pellicule périmée. Simplement, elle les filme dans tout ce qu’ils·elles ont de poétique et de merveilleux. Un véritable bol d’air, une ode à la vie et au temps paysan.
L'avis de Tënk
Voilà un confinement rempli d'herbes, d'arbres et de lumière. Oh, nous ne rajouterons pas beaucoup de mots à ce court métrage. Laissez-vous juste guider par ceux d'Alice Rohrwacher, qui nous emmène d'une route à l'autre autour de chez elle, à la rencontre des personnes qui habitent alentour. Il y a les deux solitaires, Enza à l'Est, Claudio au Sud, et au Nord la "tribu" d'Emanuele et Alessandra, solaire. "L'œil magique" évoqué désigne la vieille caméra argentique utilisée lors de ce tournage improvisé. À voir comment la réalisatrice nous émeut d'un grain d'image et de quelques visages, il se pourrait bien que cet œil magique soit tout simplement celui d'Alice.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
