Résumé
Portraits croisés d’une dizaine de jeunes rencontrés par Christophe Haleb et son équipe dans la région de Valence, entre août 2019 et juin 2020, ce premier épisode d’Éternelle Jeunesse distille les désirs, combats, vulnérabilités, et surtout le courage de ces adultes de demain, pleins d’intelligence, de conscience humaine, sociale et écologique. En paroles, en danses, en chansons, elles et ils dégagent une irrésistible aspiration à la liberté et à l’invention.
L'avis de Tënk
Premier opus d’une série donnant la parole aux jeunesses du monde et leurs possibles rituels en commun, invitant à découvrir la pluralité des parcours adolescents traversant ces passages ludiques, exaltés ou désordonnés entre l’enfance et la vie adulte.
L’artiste témoigne d’une attention bienveillante aux personnalités singulières, parfois invisibles, loin des clichés, et propose d’explorer leurs rêves, d’appréhender leurs doutes, interrogations ou revendications.
Le film s’est construit par des castings de rue, collectage de paroles et de pratiques urbaines scénographiées.
« Choréalisation » est le terme qui qualifie le plus justement la démarche de Christophe Haleb. Parce qu’il reste chorégraphe, compositeur écrivant le mouvement dans l’espace, et s’affirme également cinéaste, à travers la puissance du récit visuel et sonore en puisant dans le réel avec une caméra mobile, voire dansante, en quête de mises en scène du mouvement. Le mouvement des corps fonde la danse, celui des images le cinéma, cette correspondance ontologique traduisant la complicité des deux arts.
Catherine Rossi-Batôt
Directrice de LUX Valence - Scène nationale
