Cinéma direct, l'école québécoise

Cinéma direct, l'école québécoise

Escales

Faire résonner des films les uns avec les autres, penser leurs liens, creuser une thématique grâce au cinéma documentaire : c'est le but des Escales. Ces programmations, confiées généralement à des partenaires extérieurs, programmateur·rices, spécialistes, sont accompagnées d'un texte qui guide et développe, qui permet un pas de côté, parce qu'il fait bon, parfois, se poser et penser !

Un autre cinéma possible. C'est l'idée qui agitait une frange de cinéastes à la fin des années 1950, début des années 1960. Un autre cinéma possible, c’est-à-dire une approche différente du réel. Comment l'enregistrer le plus justement possible et comment interagir avec - ou agir sur - lui. Une question primordiale, au-delà du réalisme ontologique que défendait Bazin. Comment représenter le réel ? Et quand bien même, quel réel le cinéma peut-il représenter ? Des questions qui sont à la base de toute réflexion sur le cinéma et qui ne supportent toujours aucune réponse définitive.

C'est ce que l'on a eu appelé Cinéma-vérité en France et dont on situe l'origine dans Chronique d'un été (1961) de Jean Rouch et Edgar Morin. Un film matriciel au générique duquel on retrouve un certain Michel Brault, opérateur et cinéaste québécois. Ce qui n'est pas un hasard, le cinéma québécois ayant amorcé le virage le premier.

Né au cinéma documentaire et infiltrant le cinéma de fiction, le Cinéma direct développé par les cinéastes québécois de l'ONF (l'Office National du Film du Canada) est un jalon important de ces réflexions et une tentative d'y répondre qui portera sur toute la production cinématographique qui suivra.

Les films


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Réessayez dans quelque temps.

Partenaire


Cette Escale a été programmée par Franck Lubet, responsable de la programmation de La Cinémathèque de Toulouse.

Fondée en 1964 par des cinéphiles passionnés réunis autour de Raymond Borde, membre de la Fédération Internationale des Archives du Film (FIAF) depuis 1965 et actuellement présidée par Robert Guédiguian, la Cinémathèque de Toulouse est l’une des trois principales archives cinématographiques françaises et la deuxième cinémathèque de France. Soutenue par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), la Ville de Toulouse, le Conseil Départemental de la Haute-Garonne et la Région Occitanie, elle conserve 49 026 copies inventoriées, près de 90 000 affiches (première collection d’affiches de cinéma en France), 550 000 photographies, 72 000 dossiers de presse, 15 000 ouvrages sur le cinéma et mène une politique de restauration et de valorisation du patrimoine cinématographique en direction d’un large public.

La Cinémathèque de Toulouse programme environ 800 séances par an, consacrées à des cycles thématiques, des rétrospectives ou des festivals. Elle a accueilli près de 88 900 spectateurs en 2018. Ses 235 fauteuils répartis sur deux salles permettent d’accueillir des ciné-concerts, des rencontres professionnelles, des débats avec des invités, des séances pour le public scolaire, des colloques... Des expositions régulières faisant écho à la programmation sont l’occasion de présenter des pièces rares issues des collections de la Cinémathèque de Toulouse ou de celles de ses homologues étrangers.

Soutien




Les escales passées

Retrouvez aussi les archives des évènements sortis de notre programmation. Certains films sont encore disponibles ! En effet, dans le cadre de votre abonnement et pour 2 euros supplémentaires par documentaire, vous pouvez voir ou revoir certains films diffusés sur Tënk.